• Waar vlamigen THUIS zijn...

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    (Ce site n'est plus mis à jour depuis 2008)
    Avant-propos.

    Bienvenue sur ce qui a pour sujet la discrimination, le communautaire et le racisme belgo-belge. L'objectif de ce site est de partager mon expérience, mon vécu et mes ressentiments en tant que francophone habitant en périphérie flamande. De plus en plus de personnes se plaignent du comportement intolérant de certains flamands en périphérie, j’ai donc trouvé légitime de dénoncer ces agissements sur ce site. Je ne recherche pas spécialement l’information concernant les faits flamingants, il suffit d’ouvrir ma boîte aux lettres et de regarder autour de mon domicile pour recueillir mes informations. Concernant la langue française, en Flandres que ce soit clair, je ne suis pas de ceux qui veulent l’imposer en Flandres. Ce que je veux dénoncer via ce site c’est l’intolérance des politiques et des groupes extrémistes.

    RMQ : Ce qui est écrit sur ce site ne doit pas être considéré comme une généralité. Comme le sujet est orienté sur l’intolérance, certaines personnes peuvent conclurent que toute la Flandres est intolérante.

    Pour être clair « Les flamands ne sont pas tous intolérants ni racistes ! »  Je pense également que l’apprentissage d’une langue est avant tout un avantage, néanmoins la non-connaissance d’une langue ne peut-être un motif de racisme ou considéré comme du non respect; quelque soit l’endroit; et la langue parlée !

     Qui suis-je ? J’habite depuis 10 ans à Dilbeek, je suis francophone d’un grand–père flamand et marié à une flamande, et j’ai des enfants qui sont à l’école dans l’enseignement flamand. La maman parle néerlandais aux enfants et moi en français. Je me considère comme un francophone en Flandres et pas vraiment bilingue (même si j’ai une petite base).

    (Pour ma sécurité je ne donnerai pas mon nom car de temps en temps je reçois des menaces. Je mettrai donc un (W) quand j’émettrai un commentaire personnel.)

    Vive la Flandres !

     

    Dilbeek, waar vlamingen thuis zijn …
    Dilbeek (comme d’autres communes de la périphérie), est l’exemple d'une jolie petite commune flamande à la porte de Bruxelles, qui se distingue par son racisme et son extrémisme par rapport à sa population francophone. A l'heure où l'Europe ouvre ses portes vers de nouvelles frontières et cultures, la Flandre extrémiste, avec ses communes flamingantes en tête, s'évertue à fermer ses portes à celui qui ne parlera pas sa langue !

    A Dilbeek le message est clair " Ici les gens parlent néerlandais ", " Vous parlez néerlandais ? Nous aussi ! ", "Je fais du sport, tu fais du sport, nous faisons du sport en Néerlandais ! "... "Dilbeek où les Flamands sont chez eux ".

    Des dizaines de panneaux plus visibles les uns que les autres sont affichés un peu partout. Dans les terrains de sport, à la piscine, sur la grand place etc… La commune refuse également les affichages bilingues, et n’hésite pas non plus à signaler aux particuliers et à ses commerçants (par exemple quand du français est affiché) de respecter le caractère flamand de la commune.

    La commune demande également de parler exclusivement le néerlandais à sa clientèle…
    Certaines activités culturelles francophones seront également refusées, car ces activités vont à l'encontre du "caractère flamand de la commune".

    A la commune (en plusieurs langues, voir photographie) il est aussi indiqué que l’on doit amener un interprète si on ne parle pas le néerlandais ! (Il est également interdit aux personnels communal de parler une autre langue que celle de la commune). Le seul français autorisé sera des affiches qui encouragent l’apprentissage de la langue.

    La commune (Bourgmestre : Stefaan Platteau VLD) investit régulièrement (avec les impôts de sa population, donc également les miens pour des publications) dans des affiches, panneaux, dépliants  qui insiste sur le fait qu’en Flandres ON parle (que) le Flamand.

    En résumé : Francophone, intégrez-vous ! Vous n’êtes pas en Belgique, vous être des étrangers dans notre « pays » la Flandres » En Flandres ... comme l'a dit si bien un bourgmestre d'une commune de la périphérie ... en Flandres, on parle flamand, on vit flamand, on devient flamand !

    Le prix de la paix !

    Interview de notre bourgmestre Stefaan Platteau
    Extrait de la libre Belgique.

    Difficile de décoder la politique communale en cette matière. Côté pile, Stefaan Platteau, qui a fait toute une carrière dans les assurances avant d'entrer, sur le tard, en politique, est un homme affable, qui parle français en privé à ses concitoyens francophones, et qui a aussi refusé de s'engager à boycotter les élections au printemps 2004, parce que «légaliste et belgiciste», un libéral "ancienne manière" qui se veut plus internationaliste que régionaliste.
    Côté face, le français, mais aussi l'anglais sont proscrits de l'administration communale. Il avoue dans la presse «se poser des questions» face au cordon sanitaire, même s'il entend rester loyal à son parti (alors que le Belang n'a que deux élus au conseil communal), et fait, sous la pression des durs, entretenir les panneaux «Waar Vlamingen thuis zijn» alors qu'ils ont disparu partout ailleurs. M. Platteau:

    « Je défends le caractère flamand de Dilbeek. Je ne considère pas les francophones comme des étrangers. Ils sont également les bienvenus mais ils doivent s'adapter. Il faut bien que la Flandre commence quelque part.»

    M. Platteau estime que sa politique a contribué à pacifier sa commune «où régnait une véritable allergie à tout ce qui était francophone». Il est clair que le bourgmestre doit toujours faire face à une frange particulièrement tenace du mouvement flamand, qui ne laisse pas passer le moindre prospectus ou la moindre affichette rédigée en français. Mais au sein de son propre parti, il doit aussi son ascension locale à l'ancien bourgmestre de Schepdaal, le très flamingant et toujours populaire Jef Valkeniers, passé dans les années 90 de la Volksunie au VLD.

    Pour Guy Pardon, le chef de file de l'UF, «Nous nous adaptons, nous parlons le néerlandais, mais nous sommes toujours exclus de toutes les instances sportives ou culturelles alors que le Vlaams Belang, lui, y est représenté. Nous voulons juste vivre en paix, et être respectés.» L'an prochain, cela fera 50 ans qu'il vit à Dilbeek.

    L'article au complet : La libre.be
    (W) Personnellement je trouve un peu facile de dire que c'est pour le bien être de la ville qu'il faut donner un peu de voix aux autres partis qui eux sont extrémistes ! M. Platteau aime les voix des francophones qui le pensent modéré.

    Dilbeek centre de revendication anti-francophone

    Dilbeek comme dans beaucoup de communes de la périphérie Bruxelloise est un centre de revendications anti-francophone par divers groupes extrémistes nationalistes, accepté et toléré par leur commune.

    Quelle aubaine pour nos responsables communaux qui soutiennent de manière directe ou indirecte les mêmes revendications de ces partis et groupes si peu fréquentables, mais si utile à la cause flamande.

    Dilbeek, terre bénie pour les militants d'extrême droite et nationaliste (comme le Vlaams Belang (le parti de «België barst», que la Belgique crève!) et jeunes Vlaams Belang, TAK, Voorpost …) qui y collent des autocollants, affiches, et tags des propos racistes et revendicatifs :

    En périphérie les flamingants aiment s'y exprimer !
    Spoedbetoging Voorpost Waalse Ratten, rol uw matten!
    Rat wallon prend tes affaires et casse toi'

    " Qui donnera des avantages aux francophones sera un traître de la nation ", "La Flandres c'est notre pays", "Non à la francisation du brabant Flamand", "Stop aux facilités", des VL (Flandres)  tagués sur tous les textes écrits français ... même sur les traductions des noms de communes ou villes. La liste est longue … Bienvenue en terre flamingante ! Effectivement certains francophones éviteront d’aller s’installer en Flandres et à Dilbeek !

    (W) Mais quelle est l’image donnée par la ville Dilbeek et de la Flandres à l’Europe, aux médias étrangers (des télévisions sont déjà venues filmer les fameux panneaux d’intolérance (TF1 etc …)) et aux francophones du pays ? « Flandres, Dilbeek … terre d’intolérance ?!  Les flamands sont-ils des racistes ?! » De plus en plus d’habitants de ce pays (étrangers ou pas) en sont convaincus ! Et comme d’autres communes de la périphérie, Dilbeek a sa part de responsabilité de l’image catastrophique du pays à l’étranger.

    Attention aussi aux réactions similaires de la part des francophones contre les néerlandophones, on pourrait vite entendre à Bruxelles ou en Wallonie : Bruxelles francophone ! Flamand dehors ! Ici on parle le français !

    Etoile de judas !

    "Ma compagne est flamande et nous avons fait la demande de nous domicilier à la commune il y a quelques années. Nous avons donc reçu un document de convocation pour la création de notre nouvelle carte d'identité.

    En comparant ma feuille de convocation avec celle de ma compagne ma surprise était de taille. Un cachet " Waar vlamingen Thuis zijn " a été cacheté sur ma convocation. On me distinguait donc de ma compagne, je suis un francophone ! L'image de l'étoile de David au cours de la deuxième guerre mondiale m'est vite venue à l'esprit.

    Face à des arabes, des skinhead crient : « On est chez nous,
    on se fait respecter »

    En mai 2008, j’ai vu au journal télévisé des bandes de jeunes d’extrême-droite bruxellois se battrent contre des jeunes d’origine arabe. (Des jeunes d’origine arabe avaient agressés une fille, en représaille, ces bruxellois ont attaqués des mères innocentes musulmanes.).

    Le journaliste a interrogé un des jeunes émeutiers. Celui-ci lui a répondu « On est chez nous », on se fait respecter !  (A coup de poings dans la figure et sur tout ce qui est étranger et sans distinction) J’ai directement pensé au slogan « "Dilbeek où les Flamands sont chez eux ". Les flamingants aussi se font respecter à coup d’intolérance !

    Flamand d’abord ! (je ne sais pas si ces dispositions sont appliquées à Dilbeek)
    En plus de revendiquer l’emploi du néerlandais, celui qui ne parle pas le néerlandais, ou n'est pas flamand, ne pourra pas avoir les mêmes avantages que ses compatriotes flamands.

    Vous voulez acheter un terrain, vous désirez obtenir un logement social ? Vous devez faire vos preuves que vous désirez vous intégrer à la région qui vous accueille. Vous signerez une chartre qui vous engage à apprendre le néerlandais et à réussir votre examen.

    Exemple à Zaventem :Les terrains sont réservés qu'aux néerlandophones !



    Des communes associées à des agences immobilières ont également droit de regard sur les futurs acheteurs. Francophones ? Vous serez certainement en bas de la liste des potentiels acheteurs. Vous désirez mettre votre enfant à la crèche ? Vous devrez signer un contrat qui vous engage à utiliser exclusivement le néerlandais à la maison !

    (W) Intégrez-vous !
    Imaginez vous vivez depuis toujours en Flandres, vous n’avez pas de problème avec les commerçants et votre voisinage, vous payez des impôts toute votre vie mais une tuile vous arrive ! Vous avez besoin d’une aide sociale. La Flandres vous demandera de vous intégrer, et peut-être vous fera des ennuis si vous ne parlez pas le néerlandais.

    Dans une société ou l’on en connaît pas son voisin, ou chacun vit replié sur soi-même l’autorité Flamande vous demandera de s’intégrer à la vie locale. Selon la commune, la population s’en plaint! (personnellement, je ne le crois pas, j’ai toujours été bien accueillit à Dilbeek par les commerçants, d’ailleurs ceux-ci ont la liberté de parler la langue de leurs choix, et ils n’ont pas d’obligation de parler une autre langue que le néerlandais) et pour finir pour plaire à la commune je vais avec mon interprète à la commune pour tout ce qui est administratif.

    (W) Questions que je me pose :
    Quel est donc le problème ? Le flamand a-t’il une si grande envie de s’ouvrir aux autres et de connaître son voisin francophone, qu’il demande aux francophones de s’intégrer ?
    Avez-vous autant de contact avec vos voisins etc. ? Moi pas personnellement !

    Es-ce ne plus exister en tant que francophone qui plairait à une certaine Flandres ? Doit-on devenir de bons flamands ? (En rappel des activités ou centres culturels en langue française ont étés également refusées car contraire au caractère flamand) Les francophones bilingues sont-ils considérés comme intégrés ? Car même bilingue ne reste t'on pas « que » des francophones ? Car la Flandres est francisée malgré le bilinguisme des francophones. La Flandres est-elle menacée par la minorité francophone ? Ou tout simplement de l’intolérance et du mépris de certains flamands envers ceux qui ne sont pas de la même culture ?

    (W) Ceci dit parler le néerlandais en Flandres ou l’apprendre est un plus, on peut comprendre qu’un habitant flamand a certainement envie qu’on lui parle sa langue dans sa région et qu’un trop grand nombre d’étrangers belgse (francophones) ou européens peuvent donner l’impression que le flamand n’est plus chez lui. Néanmoins un européen ou un francophone est aussi chez lui en Flandres et chacun a droit de parler une autre langue que le néerlandais.

    Avant les immigrés,
    aujourd’hui les francophones !

    A dilbeek est le reflet du mouvement flamand, depuis quelques années la Flandres, via ses médias et ses politiciens, diabolise le francophone. Par le passé c’était l’étranger, l’arabe, ces étrangers qui leur font peur, celui qui prend leurs travails, leur économie, et en surplus sont des voyous.

    Le vent à tourné, le nouvel ennemi de la Flandres est le francophone et le wallon, celui qui met des bâtons dans les roues de l’expansion économique de la Flandre. Ce francophone qui refuse les propositions de la Flandres pour la plupart au détriment de Bruxelles et de la Wallonie. Ces francophones et ces wallons qui sont fainéants, profiteurs et corrompus. Cette Wallonie qui gère mal sa région!  Il suffit de comparer, l’économie est très bonne en Flandres (depuis 1970), elle va mal à Bruxelles et très mal en Wallonie. Pourquoi être solidaire de ces gens qui finalement nous ressemblent si peu. Ces boulets qui vident la caisse de la Flandres. Le flamand ne veut plus ces transferts vers le sud, car elle a peur pour son futur. La Flandres est riche, veut l’être encore plus, et veux le rester !

    (ex : Discours de la  présidente du SPA -  Voir rubrique Photos)

    Exemples dans les stades de Foot:
    Antwerpen & Genk

     

    "Wallons dehors" et  "Les Wallons c'est du caca"

    Les rancunes
    et les frustrations du passé

    « Extrait d’un article d’RTL de L'évêque namurois, André-Mutien Léonard qui donne son avis dans les colonnes de l'hebdomadaire Katholiek Nieuwsblad (avis sur la crise 2008) qui  invite à ne jamais oublier que, durant des siècles, la Flandre a dû lutter pour faire respecter sa langue et sa culture. La Flandre a été pendant longtemps la victime de l'arrogance francophone et qui fut pendant un siècle l'instrument d'une francisation active de la Flandre. Devenue la région la plus prospère du pays, la Flandre désire légitimement affirmer sa spécificité culturelle et son autonomie linguistique". »

    IK BEN VLAMING DAAR BEN IK FIER OP

    Durant la guerre de 1914 des soldats flamands ont été tués car des ordres ont étés donnés exclusivement en français etc … (à l’époque, la bourgeoisie et les officiers parlaient exclusivement le français !). Encore chaque année, à l’Yser des cérémonies anti-francophone sont organisées en mémoire des décédés de la grande guerre… Encore une des raisons évoquées, et que les problèmes actuels soit dû au refus des francophones d’instaurer le bilinguisme dans toute la Belgique en 1932…

    (W) La Flandres prend un malin plaisir de rappeler une partie de son histoire (à noter également que ces mêmes personnages ont de temps en temps une mémoire sélective) pour justifier les faits extrémistes d’aujourd’hui!

    Si dans le passé les francophones ont étés arrogants et ont méprisé la culture flamande, les flamingants font subir exactement la même chose aux francophones aujourd’hui !

    L’histoire n’ayant pas de fin, celle-ci retiendra également les faits flamingants d’aujourd’hui. … la boucle est bouclée !

    Doit-on payer pour les fautes de nos ancêtres ? Quand cela va-t-il suffir ?

    (En comparaison le souvenir des croisades des années 1000 par les chrétiens dans le monde arabe est également une bonne justification du terrorisme d’aujourd’hui par les extrémistes musulmans)

    (W) En périphérie flamande des politiciens considèrent les francophones comme des immigrés (dans leurs propres pays !) pourtant nous sommes tous des citoyens de Belgique, le francophone est dans son pays en Flandres et vice-versa.

    Chacun n’a-t-il pas droit à son identité et à sa culture autant le francophone que le néerlandophone ? L’habitant d’Ostende n’a-t-il pas autant de droit à Arlon qu’un habitant d’Arlon à Ostende ? Je suis également d’avis que l’administration Belge devrait être bilingue d’Ostende à Arlon…

    Certaines communes engageront des préposés aux respects de la langue flamande. Cela devient un combat, un objectif capital ! Une raison !

    Comme à dit Mr Van rompy lors d’un débat télévisé, le CD&V a dans son programme l’homogénéité de la langue en Flandres !

    Sur le terrain cela signifiera que les communes et les régions débloqueront des fonds pour rappeler qu’en Flandres la seul langue est le flamand ! Le combat se fera à un niveau communal mais également au niveau régional. Dictature linguistique ou épuration linguistique ?

     (W) Si on n’agit pas le néerlandais et notre culture va disparaître, nous nous protégeons de ceux qui ne nous respectent pas! Les francophones viennent en Flandres avec leur français, ils ne s’adaptent pas à la langue local, ils sont arrogants, impérialistes et veulent nous écraser comme dans le passé ! «  Le combat de la Flandres est juste ». Il n’y a pas d’intolérance ni de racisme … c’est juste du respect !

    La non-connaissance du néerlandais sera traduite par de l’arrogance. Certains flamands pensent également qu’il y a un plan francophone pour coloniser la Flandres, après l’installation les francophones en terre flamande, ils demandent par la suite des privilèges pour finalement, chasser les flamands de leurs terres !  N’est- ce pas paranoïaque ?

    Les aberrations ! Le drapeau européen flotte sur la place de la commune de Dilbeek! Je ne comprends pas comment on peut mettre un drapeau européen, symbole d'ouverture aux différentes langues et cultures dans une commune pro-flamande, anti-francophone et séparatiste ! (L'union dans la dés-union ?). L'Europe à la carte ?

    Français interdit
    sous peine d’amende !

    (Halle - Bourgmestre NVA)
    Des bourgmestres et politiciens n’hésitent donc pas à prendre des initiatives pour flamandiser la Flandres, et interdire le français sous peine d’amende ! Il sera donc interdit d’afficher du français sous peine d’une amende de 500 euros à la ville de Halle, (on pourra donc voir dans les menus des restaurants le menu en néerlandais et en anglais). Dans ces esprits intolérants, ce n’est pas de l’intolérance mais du respect.

    (W) Pour quand une loi qui sanctionne le français parlé à Halle ?

    (W) La peur est le moteur du racisme, du nationalisme et de l’extrémisme, entendez chaque jour que le francophone ou l’étranger est une menace à votre culture ou à votre économie ! Après quelques temps vous en serez convaincus ! (dans le même ordre idée, soyez attentifs au nombre de fois le mot "vlaams" est prononcé dans un journal télévisé flamand – Ne devient-on pas nationaliste par la répétition ?)

    Les médias en Flandres ont leurs parts de responsabilité; ne sont-ils pas politisés ? Quelques fois on peut se demander qui crée le climat politique, les politiciens ou les médias ?

    (W) L’échelle de valeur concernant l’intolérance et le racisme :
    (RMQ : Je ne veux pas démontrer par ce propos que les flamands sont des racistes).

    Je me suis posé la question  lors d’une soirée avec des amis flamands. La discussion portait sur des termes et des phrases jugées à mes yeux racistes. (Résultat 50% des gens trouvaient ces propos non racistes)

    Premier exemple : Appeler les immigrés d’origine marocaine : Macaques (singe). Expression souvent entendue ! Deuxième exemple : Dire à un africain  «… ici on n’est pas en Afrique, sinon retourne manger tes bananes dans ton palmier »

    (W) De plus en plus d’européens et de non européens dans un monde
    en mouvement


    La Flandres par la présence de 150.000 francophones (et de ses nouveaux habitants (EU)) se sent menacée dans sa culture ! Dans ce monde en perpétuel mouvement, on pourrait penser que la Flandres va à contre courant de la réalité européenne, mondiale. Les différentes cultures et langues se mélangent, les populations se déplacent, les frontières ouvrent leurs portes! La Flandres fait le contraire, elle devient de plus en plus flamande, elle se replie sur elle-même (on a d'ailleurs l’impression d’être encore dans l'esprit du moyen-âge ou chaque ville où province à son propre dialecte et ses propres lois).

    Le fantasme et les phobies de la Flandres. « Si on ne fait rien le flamand va disparaître ! » L’identité flamande est-elle si fragile qu’elle doit imposer ses idées d’homogénéisation linguistique en région flamande ?

    Quand le français devient une insulte ou une agression

    De nombreuses personnes se sont faites agressées verbalement du seul fait de parler une autre langue que le néerlandais ! Parler le français devient pour certains flamingants une agression ou une insulte !

    Expérience réellement vécue :

    - Il y a quelques années, à Ternat entre collègues francophones je m’exprime en français, un néerlandophone de passage dans les locaux me signale que je dois parler en français car je suis en territoire flamand !

    - A Halle, ma compagne demande à une gérante des renseignements en néerlandais. Quelques minutes plus tard ma compagne me demande en français mon avis. Je lui réponds. La gérante réplique « C’est pour ça que vous étiez silencieux, monsieur il faut apprendre le néerlandais » …

    - Une connaissance Américaine à Leuven s’exprime en Anglais dans un café avec ses amis. Même remarque !

    - Lors d’un micro trottoir au JT de la RTBF (16 juillet) à la frontière linguistique, on a également vu un passant faire la même remarque à un journaliste qui faisait son interview en français.

    - Dans la presse écrite, on signalait qu’une femme a reçu ce même message d’un passager, celle-ci téléphonait en français à son mari sur le quai d’une gare…

    Mais que dit-on en Flandres des francophones pour en arriver là ? Les gens modérés ne font pas ce genre de remarque … Je ne me verrai pas faire ce genre de remarque à un néerlandophone ou à une autre nationalité !

    (W) Pourquoi pas ?
    Question aux flamingants : Pourquoi ne pas transposer les méthodes des communes flamingantes à la capital de la Flandres (Bruxelles) aux européens et immigrés non-européens ?  Imaginez des panneaux «A Bruxelles, ici on parle le néerlandais ou le français » … (Bruxelles serait certainement considérée comme la capitale la plus intolérante du monde) – Ou en Wallonie : « Ici on parle le wallon » …

    Ces extrémistes
    qui salissent la Flandres !

    (W) Politiciens des partis politiques d’extrême droite, nationalistes, sympathisants du TAK, voorpost, sympathisants du Vlaams Belang, politiciens de la NVA, de la Liste Dedeker, du VLPro (spirit), vous desservez la Flandres. Vous qui prétendez aimer votre région, vous lui donner à notre pays une image des plus désastreuses. Vous desservez la Flandres et vous donner une image de « Flandre raciste » à ceux qui le sont pas ! Extrémistes flamingants, quelques fois on peut lire votre fierté d'être flamingants! Pour ceux qui ne le sont pas c'est aussi respectable qu'un kamikaze qui s'explose pour la bonne cause dans un public innocent ou un islamique qui se jette sur des tours à New-York! On peut être fier d'être flamand comme être fier d'être Belge. Comment voulez-vous que l'on vous donne du crédit. La plupart de vos groupes proviennent et s'inspirent de l'extrême droite avec de tout ce qui a de plus pourri.

    Groupes extrémistes : (source : http://www.resistances.be)

    Hitler - Dewinter

    Autres questions :
    Quand la Flandres sera nettoyée de son français, la Flandres s’attaquera t’elle à Bruxelles ? La Flandres a des plans d’annexer Bruxelles et de la cogérer. Quel est le plan de la Flandres? D’abord flamandiser la périphérie, de décourager l’installation d’étrangers francophones par une flamandisassion de sa périphérie ? Etouffer Bruxelles pour la reprendre ? Donner des facilités aux Bruxellois puis la flamandiser ?

    (Exemple : La Flandres donne des primes à l’installation aux flamands pour s’installer à Bruxelles, des avantages dans les transports en commun pour les étudiants et séniors flamands, des taxis gratuits aux médecins flamands etc …).

    La Flandres fait des campagnes publicitaires pour inviter le flamand à venir s’installer à Bruxelles. « Bruxelles c’est chic etc … »

    L’objectif de tout cela ? Amener des flamands à Bruxelles pour la "reconquérir", dans l'espoir que ces nouveaux arrivés votent pour des partis-flamands et que petit à petit Bruxelles redevienne à moyen terme la ville flamande qu'elle était avant.

    Ma conclusion

    Flamingant, chaque culture a droit au respect, mais faire respecter sa culture par de l ’intolérance ou du racisme ne vous donnera jamais raison, vous qui avez souffert par la non-reconnaissance de votre identité et de votre langue dés les années 1800, vous laissez aujourd’hui  à nos enfants un parfum de vengeance qui sera écrit dans les livres d’histoire de demain !

    Flamingants, vous qui être fiers de l'être, pensez-vous que le terme 'flamingant' en 2008 a la même signification aujourd'hui qu'au début des années 1800 ? Souvent on a malheureusement l'impression qu'être flamingant est synomyme à tort ou à raison, d'intolérance, d'arrogance, d'extrémiste, de séparatisme, de racisme, ou de nazisme ? Sommes nous pas loin des défenseurs des droits légitimes d'égalité des années 1800 ? Pensez-vous que votre intolérance rendra votre cause juste ? Que pensez-vous recevoir en réponse ? ... un sentiment anti-flamand pour certains et une image désastreuse de votre région dans le monde... Nombreux flamands diront que le contexte linguistique belge n'est pas compris par le monde, surtout qu'il se fie aux médias francophones. La Flandres est aveugle mais il n'y qu'elle qui le voit pas ?

    Concernant l'apprentissage des langues. Ne pensez-vous pas que la non connaissance du néerlandais est plutôt un prétexte à l’intolérance et à la discrimination ? Un non flamand bilingue serait-il égal à un « vrai » flamand ?





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